Voir son bébé sous nutrition parentérale
Julien, chargé d'Affaires Réglementaires chez Baxter, est l'heureux papa d'un petit Thibaut, né le 23 octobre 2016, pour lequel tout va bien aujourd'hui. Mais que d'émotions à sa naissance ! Ses parents ont dû se précipiter à la maternité alors que la maman n'était qu'à 33 semaines de grossesse. Bien leur en a pris, car le bébé est arrivé très vite. Il était prématuré. A une semaine près, il aurait été "grand prématuré".
La clinique qui suivait ma femme n'était pas équipée pour traiter le cas de notre bébé. Or il était en détresse respiratoire.
L'équipe médicale a prodigué les premiers soins et placé un masque à oxygène provisoire sur son visage, qui a permis de le stabiliser.
Puis le Samu l'a évacué vers l'hôpital Antoine Béclère, à Clamart, dont la maternité est de niveau 3. C'était seulement 1h15 après sa naissance.
Durant 24 heures, Thibault est resté sous assistance respiratoire avec, cette fois-ci, un masque adapté, et sous nutrition parentérale, selon les nouvelles recommandations qui prescrivent de nourrir un prématuré dès sa naissance. Puis il est passé en nutrition entérale, avant de s'alimenter, petit à petit, au biberon avec du lait maternel, quand le réflexion de succion est apparu. Un monitoring permanent surveillait la saturation et les fonctions cardiaque et de respiration.
Au bout de trois semaines, il était autonome et commençait à prendre du poids. Il a pu gagner le domicile familial.
Ce sont les 24 premières heures qui ont été stressantes, témoigne Julien. Quand on nous parle de réanimation, cela fait peur, avec plein d'appareils autour du bébé. De plus, je m'occupe de la nutrition parentérale chez Baxter. Et lorsqu'un ami me demande sur quel médicament je travaille, j'ai l'habitude de préciser; "j'espère que tu n'en auras jamais besoin". Mon quotidien professionnel a brusquement fait irruption dans ma vie, en m'alertant que la situation était critique. "
Le séjour en néo-natalité qui a suivi a rassuré les parents. L'environnement y est calme, par définition, apaisé, ce qui a rejailli sur eux.
"L'équipe soignante était très présente, d'une grande gentillesse et très motivée, ajoute Julien. Ce sont des passionnés par leur métier."
Enfin, Julien tient à remercier ses collègues de Baxter.
"J'ai été absent pendant une semaine, rappelle-t-il. Puis, à mon retour, j'étais préoccupé, toujours près à partir. Ils ont pris les dossiers que je n'avais pas pu traiter, puis m'ont mis à l'aise par rapport à un éventuel départ précipité. Et tout le monde, tous services réunis, me demandait des nouvelles."
Maintenant, Thibaut est en pleine forme et grandit comme tous les enfants de son âge.